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3 novembre 2017

La SEP et la Docteure KOUSMINE

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L'alimentation selon Dr KOUSMINE :


Je découvre Catherine Kousmine (médecin Suisse) qui pense que l'alimentation est essentielle dans la guérison d'une maladie, et même qu'elle peut éviter le développement de celle-ci.


« Il est curieux de constater que le monde médical occidental s’est vu confronté aux cours des derniers siècles à des maladies bien variées dans leurs formes et leurs aspects, mais ayant toutes en commun un rapport direct avec une baisse générale et progressive de l’immunité de l’homme.L’évolution des maladies due aux parasites et aux bacilles (syphilis, lèpre et tuberculose principalement), puis celle des maladies causées par des bactéries (pneumonie, infections diverses…) a été considérablement influencée par la découverte des antibiotiques. »


Ensuite, comme une conséquence de l’évolution de la civilisation, le cancer et les maladies psychiques se sont plus largement développés. Ces deux maladies diffèrent des précédentes dans le sens où elles ne sont pas contagieuses, et il a fallu mettre au point pour répondre à leur développement des méthodes thérapeutiques plus agressives (chimiothérapie anti-tumorale, radiothérapie pour la première, neuroleptiques et psychotropes pour les secondes).

En cette fin de siècle apparaissent de nouvelles maladies liées aux virus et, se développant parallèlement, des maladies dites « de système » : les maladies auto-immunes. Les unes et les autres sont vraisemblablement liées. Cet état de fait est le reflet d’une baisse générale de l’immunité des races civilisées. Si les thérapeutiques ont été très efficaces, et presque radicales pour les maladies infectieuses, elles le sont beaucoup moins pour le cancer et les maladies psychiques, ne pouvant être que palliatives à défaut de curatives. Et les remèdes font presque complètement défaut dans le troisième cas.

Tout se passe comme si les traitements proposés actuellement étaient insuffisants, incomplets ! Il semble que l’on doive en plus faire appel aux propres forces de guérison de l’organisme, par l’intermédiaire de traitements dits « immuno-modulants », qui stimuleront ces forces. Mais pour ce faire, il est nécessaire que l’organisme puisse trouver en lui la capacité de répondre aux sollicitations immunitaires des traitements. (On ne fait pas avancer une voiture qui n’a plus d’essence, même si on appuie à fond sur l’accélérateur… !) Or l’organisme de la plupart d’entre nous s’avère incapable de répondre d’emblée correctement à une quelconque stimulation faisant appel à ces forces.

Envisager uniquement la maladie en tant que telle sans prendre en compte l’organisme lui-même dans sa globalité, pour l’aider àretrouver la force de lutter contre la maladie, est souvent peu efficace lorsqu’on aborde le traitement des pathologies graves et chroniques.


Un traitement expérimenté depuis cinquante ans


Il se trouve que depuis 50 ans, un médecin applique à ses patients un traitement de base qui vise à redonner à l’organisme ses propres forces de guérison. Ce médecin est une femme qui s’est distinguée très tôt de ses confrères par l’approche globale des traitements qu’elle préconise à ses patients. Le Dr Catherine KOUSMINE a compris qu’il ne pouvait y avoir de résultats réels et durables dans le traitement des maladies de notre époque sans une modification radicale de notre alimentation. Il s’agit en fait d’un retour à l’alimentation saine que nous avons perdue.
Mais si le simple changement d’alimentation permet d’améliorer des troubles fonctionnels peu ancrés dans l’organisme, il ne suffit plus lorsqu’on s’adresse à des maladies graves, évoluant depuis des années.

Il faut alors lui associer une série de moyens qui complètent la première démarche. Ces moyens sont simples et logiques et se montrent efficaces à la pratique. L’ensemble constitue ce qu’on appelle les quatre piliers du traitement du Dr KOUSMINE, ouvrant la voie au cinquième qui est l’immuno-modulation, mais qui ne peut intervenir qu’après plusieurs mois de préparation.

Quels sont-ils ?


Beaucoup de maladies de notre époque voient leur accroissement constant en partie à cause des modifications qui sont intervenues dans notre alimentation.

Certains aliments indispensables au maintien de notre bonne santé ont peu à peu disparu de notre table : céréales complètes, huiles pressées à froid et riches en acides gras insaturés. Il s’est ainsi créé des carences chroniques au niveau de certaines vitamines (vitamines du groupe B, vitamines F) et en oligo-éléments.–

D’autre part, des aliments qu’il n’est indispensable de consommer dans de telles quantités ont vu leur consommation se multiplier : protéines animales, sucre, graisses animales responsables de surcharges et également de carences !On sait qu’une alimentation trop riche en protéines et en graisses est responsable de stéatorrhée provoquant à long terme une fuite de vitamine B12 et de calcium.


 Une complémentation en nutriments

La première étape consistait à faire preuve de discernement au niveau de l’alimentation afin de la ré-équilibrer. Mais une alimentation erronée depuis des années a provoqué dans l’organisme des manques importants nécessitant l’apport supplémentaire de diverses vitamines et oligo-éléments.

De plus la maladie pousse l’organisme à un besoin plus important de ces éléments pour lutter contre elle. Il faut donc lui apporter un complément de vitamines et d’oligo-éléments qu’une alimentation seule, même assainie, ne peut plus fournir en quantité appropriée.

Conscience et responsabilité

Il est illusoire de vouloir changer le monde et les autres. Comprendre qu’il faut d’abord se changer est faire preuve de sagesse. Or commencer à mettre de la conscience dans son alimentation est le début d’un changement. C’est se responsabiliser au niveau de sa santé.
Conscience et responsabilité doivent devenir les deux mots d’ordre de notre époque en ce qui concerne notre santé. Cette responsabilité d’abord individuelle par une alimentation saine, une vie saine, la prise de vitamines et d’oligo-éléments aux changements de saisons pour faire contre-poids aux pressions de la vie moderne (stress, pollutions diverses, alimentation non biologique…) deviendra familiale.

Enseigner une alimentation saine à ses enfants, qui préservera leur santé dans le présent et l’avenir, c’est mettre de la conscience dans son sentiment. Enfin seulement cette responsabilité pourra être sociale, collective, permettant de corriger certains agresseurs de notre immunité : polluants, herbicides, colorants, conservateurs, toxiques divers.
Il a fallu que la couche d’ozone qui protège la terre soit sérieusement mise en danger par les aérosols divers pour que des mesures soient prises au niveau collectif, en interdisant les dits produits.
Or nous en sommes là au niveau de notre santé : de nouvelles maladies arrivent, les maladies favorisées par un affaiblissement de notre immunité dont une des principales causes est notre comportement général, et dans notre comportement alimentaire en particulier. Mais l’individu n’est concerné que lorsqu'un cas de maladie grave touche l’un de ses proches, avec lequel il est affectivement lié… c’est ainsi !

Le message du Dr KOUSMINE est donc d’abord pour le médecin. Il lui est possible de faire du système immunitaire un allié dans le processus curatif plutôt que son ennemi, et d’utiliser l’alimentation comme une arme thérapeutique efficace. Il n’en tient qu’à lui. Cela sera vraisemblablement une évidence dans quelques années. Alors KOUSMINE est venue trop tôt ? Non, mais comme c’est souvent le cas pour ceux qui portent une nouvelle : ils sont peu compris et d’abord combattus
(Extrait de : La Méthode KOUSMINE – Editions Jouvence)

Le rôle primordiale des intestins pour être en santé

 L’hygiène intestinale


Cette alimentation trop riche en sucre et en protéines a modifié la flore normale de l’intestin et a favorisé le développement d’une flore de putréfaction pathogène, agressive pour l’organisme par les toxines qu’elle contient. Cet état a des répercussions sur l’état général et aggrave les maladies de système en favorisant l’emballement du système immunitaire.
Ainsi, chez un sujet malade, la simple correction de l’alimentation ne suffit plus et il faut avoir recours à des lavements rectaux, geste simple et facile qui se montre très efficace. Ce lavement sera suivi d’une instillation de 60 ml d’huile vierge riche en vitamines F.

(selon docteur Kousmine),

Conséquences du déséquilibre de l’écosystème intestinal :
1 – Conséquences de la dysbiose


La dysbiose est une vraie maladie de l’écosystème intestinal : divers micro-organismes prolifèrent et acquièrent une virulence qui perturbe la santé. Ce dysmicrobisme peut entraîner un développement excessif de bactéries nuisibles ou de levures (candida).
Elle est à l’origine de troubles digestifs :
•syndrome du colon irritable, ballonnements, rots, constipation, diarrhée, spasmes, colites, mauvaise haleine (expiration des gaz intestinaux volatils),
•candidose digestive, vaginale
Elle entraîne une diminution de la synthèse de vitamines du groupe B, de vitamine K, d’enzymes digestives. Le rôle de la flore sur l’immunité fait que son altération compromet nos défenses générales et favorise certaines allergies.

2 – Conséquences de l’hyperperméabilité intestinale :


Un grand nombre de réactions allergiques et/ou inflammatoires :
- Allergies et Intolérances
- la première conséquence est l’allergie alimentaire (présence d’IgE spécifiques). Les allergies correspondent à des réactions exacerbées de défense de l’organisme contre des substances habituellement bien tolérées. S’il y a perméabilité intestinale, ces substances vont franchir la membrane et se comporter comme des agresseurs, entraînant :
- dermatite atopique, eczéma,- urticaire,- asthme,- rhinite,- conjonctivite.
Aliments le plus souvent incriminés : lait de vache, oeuf, poissons, arachide, noix, céréales, fruits (fraise, melon, kiwi…), légumes…
Intolérances alimentaires : elles diffèrent des allergies par l’intervention des Immunoglobulines G (IgG). Elles se manifestent au niveau des muqueuses et entraînent des signes généraux. Les aliments incriminés sont ceux que l’on consomme quotidiennement : produits laitiers, céréales à gluten, kiwi, oeufs… Les intolérances sont le reflet d’une insuffisance digestive en enzymes.
- Inflammation
La formation de complexes antigène-anticorps phagocytés entraîne la production de molécules pro-inflammatoires qui en excès se répandent via la voie sanguine dans l’ensemble des tissus des
différents organes. L’inflammation est une réaction physiologique de l’organisme assurant sa protection, celle-ci doit être aiguë, locale et adaptée. A partir du moment où elle devient chronique, générale, inadaptée ou mal contrôlée, elle aboutit à une situation pathologique. On retrouve ainsi toutes les maladies en « ite » : sinusite, rhinite, arthrite, artérite, colite, conjonctivite, cystite, maladies auto-immunes…
- Maladies auto immunes
Sclérose en plaque, thyroïdite d’Hashimoto, Maladie de Basedow, Polyarthrite rhumatoïde, Maladie de Crohn, Rectocolite hémorragique, Lupus érythémateux, Diabète insulino-dépendant de type 1, syndrome de Goujerot-Sjögren, périartérite noueuse, maladie de Behçet, sclérodermie, spondylarthrite ankylosante, maladie de Still, myasthénie…
Elles proviennent d’une réaction immunitaire contre une ou plusieurs molécules constituant du soi (organe ou tissu) considérée comme un ennemi (antigène), entraînant une production d’anticorps contre cette molécule-antigène. Les récepteurs présents à la surface des cellules immunitaires, ne reconnaissent pas ou reconnaissent mal ces molécules-antigènes et entrent « en guerre », entraînant à terme une destruction plus ou moins importante de nos propres tissus.
- Fatigue par carence en micronutriments
Les fonctions d’absorption perturbées entraînent une mauvaise assimilation des micronutriments nécessaires au bon fonctionnement de l’organisme (vitamines, minéraux, fer, calcium, acides gras essentiels, etc.…). Cette mauvaise assimilation aboutit à des états de fatigue pouvant aller jusqu’à l’anémie – en fait les outils de notre organisme (hormones, enzymes…) manqueront de matériaux de base pour travailler.
Il ne suffit donc pas de se supplémenter en vitamines et minéraux, il convient de s’intéresser d’abord et avant tout à l’intégrité de sa muqueuse intestinale pour une assimilation optimale des micronutriments. Le rôle de l’intestin dans les pathologies auto-immunes s’affirme tous les jours, et les maladies auto-immunes progressent toujours dans notre société.

3 – Surcharge hépatique

La dysbiose et la perméabilité intestinale produisent un excès de toxines, qui sont récupérées par le foie. Ce surcroît de travail ralentit le métabolisme hépatique et donc diminue les sécrétions biliaires, la production d’enzymes, et par voie de conséquence, la digestion est moins efficace.
Le foie subissant un surcroît de travail chronique, épuisé, il laisse passer progressivement un grand nombre de déchets métaboliques dans le sang. C’est un « sang pollué » qui va nourrir nos différents tissus et organes. Cette énergie déployée pour la détoxination influence le bon fonctionnement des cellules (réparations, synthèse, régénérations), et induit la production de radicaux libres.
Les troubles de la détoxination se manifestent par :
•des nausées, des céphalées,
•des myalgies (douleurs musculaires),
•une intolérance inhabituelle à l’alcool ou au café,
•une digestion difficile,
•une sensibilité anormale aux parfums ou odeurs.

Face à cette intrusion toxinique, l’organisme va tenter d’éliminer ces substances nocives par d’autres voies d’élimination naturelles, les émonctoires : peau, poumons, reins, intestin. Quand la capacité de la voie d’élimination est dépassée, on assiste au dépôt de ces substances dans les tissus (muscles, articulations, cerveau, vaisseaux…). C’est la théorie « d’encrassage ou intoxination des tissus » défendue par le Docteur Jean Seignalet. Cela entraîne des troubles fonctionnels digestifs, mais aussi des troubles extradigestifs :
* Douleurs ostéo-articulaires, musculaires, tendineuses,
* Infections à répétition : cystites, infections ORL, pneumopathies, viroses,
* Troubles du comportement.
Une perméabilité intestinale altérée entraîne le passage accru de peptides ou de grosses molécules (de type caséine ou gliadine) dérivées de l’alimentation à travers la muqueuse intestinale, et ceci pourrait être impliqué, parmi d’autres facteurs, dans les anomalies du comportement, schizophrénie, autisme, hyperactivité, de même que :
•Troubles de l’humeur : dépression,
•Aphtose,
•Troubles circulatoires,
•Acné,
•Obésité.

On peut donc voir que le leaky gut syndrome (syndrome de l'intestin passoire) est un responsable insoupçonné ou est en relation avec de nombreuses maladies.

IV – Les solutions


1) mastiquer le plus longtemps possible
Par exemple : pensez à un grain de maïs, s’il n’est pas mâché, la cellulose n’est pas éclatée, les nutriments contenus ne sont donc pas disponibles, et le grain de maïs est retrouvé intact dans les selles.
Mangez dans le calme.
2) La correction alimentaire
La rectification alimentaire est primordiale et passe par la consommation d’aliments sains, c’est-à-dire non pollués et de forte densité nutritionnelle .

L'intestin serait-il notre second cerveau?
Les deux organes présentent en tout cas de nombreuses similitudes...
Notre intestin n'est pas un organe comme les autres. Il possède son propre système nerveux, appelé système nerveux entérique ou digestif. Il est responsable de fonctions non soumises au contrôle volontaire: péristaltisme (contractions musculaires qui permettent la progression du bol alimentaire), sécrétions gastriques, vomissements... Le système entérique contient plus de 200
millions de neurones et de nombreux neurotransmetteurs. La sérotonine, par exemple, est un neurotransmetteur présent dans le cerveau (il régule l'humeur) mais aussi dans l'intestin. Le système entérique est connecté au système nerveux central, c'est-à-dire au cerveau, via le nerf vague.
Cerveau et intestin toujours connectés.
Le nerf vague permet à l'intestin et au cerveau de communiquer en permanence, en s'envoyant des informations via les neurotransmetteurs. Cette communication permet notamment de protéger l'organisme contre certains dangers: par exemple, en présence d'un aliment infecté, l'intestin alertera le cerveau via le nerf vague; le cerveau signalera alors à l'intestin d'arrêter le processus de digestion.


Agir sur l'un, est-ce agir sur l'autre?


Les similarités entre l'intestin et le cerveau expliquent pourquoi des médicaments qui agissent au niveau cérébral peuvent aussi avoir des effets sur l'intestin. C'est le cas des antidépresseurs qui, en agissant sur la sérotonine pour améliorer l'humeur, provoquent souvent des troubles digestifs chez les patients soignés pour une dépression. A l'inverse, à petites doses, on sait que les antidépresseurs peuvent améliorer les symptômes intestinaux en cas de syndrome de l'intestin irritable. Ces liens entre cerveau et intestin pourraient aussi expliquer pourquoi on retrouve souvent un profil anxieux chez les patients souffrant d'un syndrome de l'intestin irritable.

L'impact du fonctionnement intestinal sur les neurotransmetteurs, et inversement, offre en effet une explication fonctionnelle (et non psychosomatique) aux liens entre troubles de l'humeur et de la digestion.
(Merci au Dr Ariane Gerkens, gastro-entérologue à l'Hôpital Erasme à Bruxelles.)

 Lutter contre l’acidification anormale de l’organisme


Enfin, le manque chronique de certaines vitamines et de certains oligo-éléments a, à la longue, provoqué une acidification de l’organisme (par blocage des chaînes du catabolisme au niveau de certains acides, ne pouvant aboutir aux produits terminaux par manque de catalyseurs) fragilisant l’organisme et provoquant une fatigue chronique, une plus grande sensibilité aux infections et exacerbant les phénomènes douloureux.
Afin de gagner du temps et d’augmenter l’impact thérapeutique, la prise quotidienne de citrates alcalins sous forme de poudre permet peu à peu de corriger cette acidification tissulaire. (Kousmine)

 

Enlever un seul des 4 piliers, c’est voir la stratégie thérapeutique vouée à l’échec. Les appliquer tous scrupuleusement, c’est augmenter considérablement l’impact de tout traitement associé, c’est raccourcir le temps de la maladie, hâter sa guérison ou sa stabilisation. C’est enfin retrouver un état général et immunitaire qui permet de lutter convenablement contre toute nouvelle agression et d’éviter les rechutes. (Kousmine)

L’approche de la Sclérose en Plaques (SEP) selon l’enseignement du Dr Catherine Kousmine (par le Docteur Alain Bondil)


" C’est la maladie de mon père qui me fit rencontrer Catherine Kousmine. Fin 1978, mon père est opéré d’un cancer bronchique, primitif et sans métastase. Aucun traitement complémentaire ne lui ayant été prescrit par les spécialistes, on applique les règles alimentaires du Dr Kousmine et des vitamines. Il vivra encore douze ans… sans récidive ! Au vu du résultat, dès 1982, je décide d’aller chez Catherine Kousmine, en Suisse, pour me former à sa « méthode » de soins. Par la suite elle recevra, ainsi encore quatre-vingt trois élèves.
Santé et immunité
La santé est liée à un (fragile) équilibre entre immunité et environnement. En effet si l’immunité est correcte, la maladie peut être évitée. Or c’est au niveau de notre intestin que notre système immunitaire est le plus vulnérable car c’est là que notre environnement est pratiquement au contact de notre sang. En effet
1.la membrane intestinale (43 m² mise à plat) a une épaisseur de seulement 25 millième de millimètre et,
2.elle doit contenir la flore intestinale (cent mille milliards de germes) mais aussi certains éléments indispensables accompagnant le bol alimentaire.
Catherine Kousmine en déduit que la maladie est la conséquence d’une trop grande perméabilité de la membrane de l’intestin qui, associée à un déséquilibre de sa flore bactérienne, laisse pénétrer des éléments indésirables dans le sang. Il s’ensuit une surcharge hépatique. Pour lutter contre cet état d’intoxication, le corps sollicite les différents organes ayant des fonctions d’épuration : la peau, l’appareil respiratoire, l’appareil urinaire, l’appareil circulatoire et l’intestin lui-même. Lorsque ces voies d’élimination sont insuffisantes ou déficientes, il faut absolument trouver d’autres possibilités,… des palliatifs en quelque sorte. C’est le plus souvent un mécanisme de « stockage » qui se met alors en place, conduisant aux tumeurs (bénignes d’abord, malignes ensuite) ; aux pathologies
articulaires (rhumatismes, arthrose…) ; aux troubles circulatoires (hémorroïdes, varices, phlébite, hypertension…), etc…
Dans la SEP le principe est le même sauf, qu’ici, on a affaire à un processus de « destruction » de la myéline, la gaine qui entoure et protège les nerfs. Il en résulte des troubles sensitifs et/ou moteurs en fonction de la localisation de ces attaques. Selon les possibilités de cicatrisation, ces troubles peuvent régresser plus ou moins vite ou, parfois, se fixer définitivement.
Lorsque l’on sait que, pour être étanche, la membrane intestinale doit être composée d’acides gras poly-insaturés (provenant d’huiles de première pression à froid, non raffinées) et que la myéline est constituée de ces même acides gras insaturés, on comprend mieux l’intérêt de l’approche du Dr Kousmine dans cette maladie. « La sclérose en plaques est la conséquence d’une intoxication d’origine intestinale due à divers agents bactériens, viraux ou chimiques, si importante qu’elle ne peut plus être neutralisée par les mécanismes de défense normaux, et cela soit de façon intermittente, ce qui explique l’évolution de la maladie par poussées successives, soit d’emblée de façon persistante, d’où l’évolution d’emblée progressive.Le point d’impact des traitements proposés par la médecine officielle se situe au niveau du système nerveux, au point d’arrivée des substances nocives. Ils tendent à diminuer la réaction inflammatoire que ces dernières provoquent et ne peuvent être que palliatifs » !!!
Un traitement de fond
On peut résumer ainsi le mécanisme : pour protéger le système nerveux de tout déficit en acides gras essentiels poly-insaturés, l’organisme va prélever ces acides gras d’abord au niveau de la peau (qui devient sèche et squameuse), puis ensuite de l’intestin. Il en résulte une plus grande fragilisation de la paroi de l’intestin qui facilite les troubles de santé.
Selon ce raisonnement le traitement, « …vise à la suppression d’une part de la formation des substances nocives dans l’intestin, et, d’autre part, de leur pénétration dans l’organisme. Pour ce faire, il est nécessaire, d’abord de tarir le plus rapidement possible la source d’intoxication intestinale, puis de réparer l’intestin. »
Le but recherché est, en fait, d’augmenter les défenses immunitaires du malade et d’apporter des quantités importantes d’acides gras essentiels. Pour cela il convient de1) Soulager le foie avec une alimentation de qualité, une évacuation intestinale quotidienne et des traitements de drainage (homéopathie, phytothérapie, acupuncture…)2) Augmenter l’étanchéité de l’intestin avec des huiles de première pression à froid, consommées crues, qui apporteront les acides gras poly-insaturés, dits « essentiels » car indispensables à l’étanchéité de la paroi intestinale mais aussi, à la fabrication des prostaglandines, hormones cellulaires responsables de nos réactions de défense immunitaire.3) Apporter des vitamines et oligo-éléments en grande quantité pour soutenir l’organisme dans sa lutte contre les agents infectieux.4) Combattre l’excès d’acides (acidose) qui accompagne toute maladie chronique. L’acidose est favorisée notamment par l’alimentation actuelle, riche en aliments raffinés (pain blanc, farine blanche, riz décortiqué, sucre blanc…). C’est pourquoi on conseille une alimentation riche en légumes et fruits frais, céréales complètes… Au besoin on aura recours à des complexes de citrates alcalinisants.
Le seul fait de neutraliser cet état d’acidité permet de diminuer la fatigue, les douleurs et de lutter contre la décalcification !
La SEP, maladie pluri-fractorielle
En plus de l’approche alimentaire il est indispensable de supprimer les autres causes possibles de désordre immunitaire. Plus particulièrement :
•Le stress. Les sujets atteints de SEP présentent un profil psychologique de « grand sensibles », doutant d’eux- mêmes. Toute émotion forte : deuil, accident, licenciement, conflits familiaux, divorce… peut favoriser un déséquilibre de la flore intestinale et, selon le degré d’étanchéité de la membrane de l’intestin, « embrayer » une crise…Aussi, il est important de rendre les malades attentifs à toutes ces situations particulières pour les prévenir. Un travail avec un psychologue est le plus souvent indispensable.
•Le surmenage. Dans un premier temps la fatigue s’installe de façon chronique. Ensuite c’est le refus du corps d’aller plus avant ! Cette situation oblige à reconsidérer les priorités et … à se reposer !
Il est important de rechercher une carence en fer souvent associée à cet état et la corriger rapidement. Pour les femmes attention à traiter préventivement les périodes de règles !
•Les troubles de la colonne vertébrale. Il est indispensable de faire un bilan complet de la colonne en entier et de l’articulé dentaire. Ceci est d’autant plus important que l’on a connaissance d’antécédent d’accident : chute, choc, traumatisme crânien…
•Les « métaux lourds » (arsenic, mercure, aluminium…). Ils sont liés notamment à certaines techniques de soins. Les plus controversées sont : les amalgames dentaires, certains vaccins, les pansements pour l’estomac. Sans oublier la feuille d’aluminium pour emballer les aliments. (A remplacer par le papier sulfurisé).
•Les infections. Aiguës ou, pire chroniques, elles entraînent une baisse d’immunité et peuvent favoriser une poussée. Il est important de ne rien négliger, aucun refroidissement, grippe, angine, otite, sinusite, problème dentaire, cystite… et de traiter dès le début des symptômes.
Prévenir les infections hivernales avec l’homéopathie de préférence.
Cette approche mérite attention non seulement pour améliorer l’avenir des malades mais, aussi, pour limiter l’usage de traitements à la cortisone, à l’interféron… N’oublions pas que, si la santé n’a pas de prix, elle a, hélas, un coût !"
Extrait de la revue KOUSMINE n°5 – Avril 2003

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