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3 novembre 2017

Papa aide à faire le tri !

Papa aide à faire le tri !
Lorsque l'Homme décide d'aider son enfant à trier sa chambre tout le monde doit coopérer, surtout l'enfant en question. PAPA " Bon, mon chéri on va trier la chambre, mais pas comme avec maman, NOUS on va trier, ranger, jeter , donner... bref ça va déménager!!!...
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2 avril 2017

Atelier bricolage avec de la récup'

Atelier bricolage avec de la récup'
En ce moment j'ai super envie de bricoler! Il y a des périodes comme ça ;) J'ai eu envie de faire une terrasse sur une dalle existante mais complètement "défoncée" par les racines des arbres. Les terrasses en bois sont hyper chères c'était donc inenvisageable!...
24 mars 2017

ET SI ON APPRENAIT A DIRE "NON" !

ET SI ON APPRENAIT A DIRE "NON" !
Qui ne c'est jamais retrouvé à dire " oui bien sûr je peux te rendre service" alors que dans sa tête un petit émoticone hurlait " dis non!!! t'es malade t'as pas le temps et surtout t'as pas envie!!!! alors dis NOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOON!". Je ne sais...
26 novembre 2017

Un enfant ça change vraiment la vie ?

 

UN ENFANT ÇA CHANGE VRAIMENT LA VIE ?

Personnellement je peux affirmer que oui. Voici quelques exemples :

 

 

 

Avant grossesse

Pendant la grossesse

 

Je n’ai pas de démarche particulière

Je marche comme un culbuto.

(à croire que mon bébé passe son temps la tête

entre mes jambes).

 

 

J’arrive à voir mes pieds, à les vernir, et même couper mes ongles !

Je ne vois plus mes pieds au bout de 6 mois de

grossesse….

  • J’imagine que le vernis y est tout écaillé :(
  • Quand je troue mes chaussettes avec les ongles,

je me dis qu’il doit être temps de faire la pédicure!

 

J’ai la peau douce et l’épilation nickel.

Je ne peux pas toucher mes mollets pour vérifier

si je suis capable de tresser les poils de mes

jambes qui sont en jachère depuis 3 mois !!!

 

Je porte des vêtements que j’aime et des chaussures qui me plaisent.

Je porte les vêtements qui me vont (toute la

différence est là !) et des chaussures qui acceptent

de coopérer avec mes pieds boudinés et mes orteils

qui ressemblent à des knaki ball.

 

 

Je n’ai pas mal aux jambes, je suis légère.

Je fais de la rétention d’eau, j’ai les jambes

douloureuses, je passe des bas Dim ’up, aux bas de

contention… c’est un coup bas à ma féminité.

 

Je suis assez souple, en tout cas je peux bouger comme je le souhaite.

Si j’ose m’assoir par terre je ne peux plus me relever.

Faire tomber un objet et le ramasser c’est comme

faire un puzzle de 1000 pièces les yeux bandés…

C’est impossible !

 

Je dors paisiblement et dans n’importe quelle position.

Je ronfle, je bave et tout ça uniquement sur le côté

avec un traversin entre les jambes.

 

 

Je ne connais pas bien mes détails anatomiques.

J’apprends tout sur mon vagin et mon utérus dans

les moindres détails merci l’obstétricienne !

Mon enfant me fait découvrir où se trouvent :

  • Mon foie : en l’écrasant allègrement
  • Ma vessie : en la marouflant avec délectation toutes les 4 minutes
  • Le nombre de côtes que je possède : en me coinçant ses pieds sous chacune d’entre elles.

 

 

Je rêve devant les femmes enceintes « parfaites ».

Je me goinfre

  • de chocolat,
  • de saucissons
  • et de fromage.
  • Je ne fais pas de sport,
  • je ne range rien,
  • je passe mon temps comme une larve devant la télé
  • et je me douche quand j’y pense…
un vrai bonheur pour les narines et pour les yeux.

 

 

 

Je pense que l’accouchement va être long, compliqué et douloureux et que celles qui disent le contraire me mentent ou ont oublié…

Je vis un accouchement magnifique… à moins que

j’ai oublié…

 

11 novembre 2017

églantier et gemmothérapie

Gemmothérapie: Le bourgeon d’églantier pour prévenir les affections ORL

Crédit photo Shutterstock

Le bourgeon d’églantier, Rosa Canina, est utilisé en gemmothérapie en préparation hydro-glycérinée pour stimuler le système immunitaire, traiter les affections ORL et stimuler l’organisme en cas de fatigue.

L’églantier pour stimuler le système immunitaire

Les bourgeons de l’églantier renforcent les défenses immunitaires et ont une action préventive sur les affections ORL et pulmonaires. Ils préviennent notamment les troubles chroniques tels que les bronchites, les otites et les sinusites.

C’est une source naturelle de vitamine C qui permet de lutter contre la grippe et d’éviter les fatigues saisonnières.

Le macérat hydro-glycériné de bourgeon d’églantier peut être pris en synergie avec celui de cassis qui a également une action positive sur le système immunitaire.

Tonique, il réduit la fatigue saisonnière ou chronique.

Il est anti-inflammatoire et favorise la croissance osseuse de l’enfant.

Sur la peau :

L’extrait de bourgeon d’églantier est reconnu pour son action antiride, tonifiante, antiseptique, nourrissante. Il est riche en antioxydant.

Il peut être intégré à une préparation cosmétique ou dilué dans une huile végétale.

(source: Herbi'tiful)

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11 novembre 2017

le cassis et sa gemmothérapie

ribes nigrum

 

La gemmothérapie avec les bourgeons de cassis

Le bourgeon de cassis en gemmothérapie dans les allergies et autres troubles inflammatoires

Une étude  a révélée une activité anti-inflammatoire liée à une stimulation de la cortico-surrénale très utile en rhumatologie et dans le cadre des allergies. Le bourgeon contient à l'état latent toutes les potentialités de la plante adulte. Chez l'allergique, cette activité cortisone-like permet de limiter l'emploi de médicaments anti-histaminiques et de corticoïdes. Cette plante sera donc utilement prescrite en cas de rhume des foins, d'asthme à répétition, de rhinite allergique.

Les phytothérapeutes le prescrivent 

  • Pour renforcer la résistance de l'organisme aux infections virales et bactériennes : grippe, infections des voies respiratoires , maladies virales infantiles, zona, herpes ..
  • Pour diminuer l'inflammation articulaire ou tendineuse dans l'arthrose, généralement en association avec d'autres traitements par les plantes.
  • Pour lutter contre les phénomènes allergiques : asthme, urticaire, allergies "alimentaires"
  • Dans la fatigue post infectieuse, notamment post grippale mais aussi post chirurgicale et post radiothérapie.
  • Chez l'allergique, chez qui cette activité cortisone-like permet de limiter l'emploi de médicaments anti-histaminiques et de corticoïdes. Cette plante sera donc utilement prescrite en cas de rhume des foins, d'asthme à répétition, de rhinite allergique.

 On utilise traditionnellement les fruits et les feuilles, mais ce sont les bourgeons qui présentent les vertus les plus puissantes.

Leur étude a révélé une importante activité anti-inflammatoire liée à une stimulation de la cortico-surrénale. Cela en fait un remède de premier choix en rhumatologie, mais également dans toute pathologie relevant du domaine de l'allergie. Le macérat de cassis se réalise en faisant macérer les bourgeons dans trois solvants différents (eau, alcool, glycérine) afin d'en extraire le maximum de principes actifs, puis on le dilue.

La dilution à la première décimale hahnemannienne s'explique tout simplement par la très forte concentration en principe actif des bourgeons frais qui risqueraient donc, à l'état de teinture mère, de provoquer différents phénomènes d'intolérance chez certains sujets sensibles. Cette dilution minimale ramène ainsi le remède à une concentration qui reste directement active mais totalement sans danger.

Le bourgeon de cassis contient à l'état latent toutes les potentialités de la plante adulte.

On y retrouve en effet les ébauches des feuilles et des fleurs. C'est un véritable "concentré naturel".

C'est un stimulant des glandes surrénales, du rein, du pancréas, du foie. Il agit efficacement

  • au niveau respiratoire dans l'asthme,
  • les bronchites chroniques,
  • l'emphysème,
  • les rhinites allergiques.
Auteur : Véronique Baumann - Médecin homéopathe - 18/03/2015
11 novembre 2017

Les bienfaits de la figue et sa gemmothérapie

La figue : du bourgeon au fruit,

découvrez tous ses bienfaits

Délicieuse, gorgée de soleil, anti-inflammatoire et protectrice du système digestif, la figue est une vieille amie de l'homme. En gemmothérapie le bourgeon de figuier rééquilibre le système neurovégétatif, calme les angoisses, le stress, les migraines et facilite l'endormissement.  


La figue bénéficie d’un indéniable capital sympathie. Est-ce parce que c’est le fruit emblématique des pays du bassin méditerranéen d’où le soleil ne s’absente jamais longtemps, est-ce du fait de ses nombreuses vertus pour la santé, ou tout simplement parce que c’est un fruit particulièrement doux à déguster ? Sans doute un peu des trois à la fois…

Le plus vieil ami de l’homme

Le figuier tient une place importante dans la mythologie des régions méditerranéennes. Il est l’un des cinq arbres fruitiers symboliques de la Terre promise, avec l’olivier, la vigne, le palmier-dattier et le grenadier. C’est d’ailleurs le premier arbre mentionné dans la Bible, et considérant l’abondance du figuier dans la région présumée de l’Eden, il est plausible que le fruit de la connaissance soit en réalité la figue et non la pomme.

Dans la Grèce antique, le figuier faisait partie de nombreux cultes, comme celui de Déméter, déesse de l’agriculture. Dans la tradition romaine, c’est sous un figuier qu’auraient été trouvés Remus et Romulus, en compagnie de la fameuse louve qui les aurait allaités après leur abandon. Et c’est aussi en dessous d’un figuier que Bouddha aurait reçu l’illumination…

Bref, le figuier est un vieil ami de l’homme, ce que la science a confirmé en 2006, après la découverte dans la vallée du Jourdain de neuf figues parthénocarpiques (ne produisant pas de graines et dont la reproduction nécessite la main de l’homme) datées aux environs de 9400 à 9200 ans av. J.-C.

Si la région qui a vu naître le figuier est difficile à déterminer (on parle souvent du Sud-Ouest asiatique et de la Syrie), c’est en tout cas au Proche-Orient et dans le bassin méditerranéen que la figue est devenue l’un des fruits les plus consommés. Egyptiens, Grecs, Phéniciens, Crétois et Romains en raffolaient.

Ce fût aussi le cas de Louis XIV, qui l’appréciait tellement qu’il ne pût se contenter d’une production étalée sur deux mois. Son jardinier, Jean-Baptiste de La Quintinie, inventa un procédé complexe de jardin en creux, d’arbres en pleine terre, en caisses mobiles et sous verrières, assorti d’amendements spécifiques, qui permit de produire presque la moitié de l’année. Tout ça pour que le roi Soleil trouve à son gré sur sa table des figues fraîches !

Un fruit ? Non, une inflorescence !

La figue n’est pas un fruit au sens propre du terme. Du point de vue botanique, c’est davantage une forme d’inflorescence, comme un réceptacle dans lequel sont alignées de nombreuses et minuscules « fleurs » unisexuées, qui en tapissent l’intérieur. Ces fleurs totalement coupées du monde extérieur ne peuvent pas être fécondées sans une intervention extérieure. À maturité, ce réceptacle devient charnu, donnant la figue !

La fructification de Ficus carica est une autre particularité : les fleurs mâles, disposées près de l’ostiole (la petite ouverture sur la base de la figue) n’arrivent jamais à maturité en même temps que les organes femelles. Dans la nature, ceux-ci sont pollinisés par une guêpe minuscule et tout à fait spécifique, le blastophage, qui se développe à l’intérieur des figues et y pond (dans certaines d’entre elles) une fois adulte. C’est leur ballet entre figuiers dits « mâles » et « femelles » qui assure la dispersion du pollen.

700 variétés dans le monde et une microrégion

Le mode de fructification y est-il pour quelque chose, toujours est-il que l’on compte plus de 700 variétés de figues sur la planète, réparties pour l’essentiel en trois catégories : les figues blanches (ou vertes), les grises (ou rouges) et les violettes (ou noires), ces dernières étant les plus courantes. C’est la Turquie qui domine aujourd’hui le marché mondial de la figue, avec sa Brown Turkey, une variété qui cumule les avantages pour la grande culture : très productif, aux fruits idéalement calibrés, ce figuier fructifie deux fois dans l’année et résiste bien au froid.

Si elle joue un rôle insignifiant au plan mondial, loin derrière la Turquie, l’Egypte, le Maroc, l’Iran, la Grèce ou la Californie, la France possède quand même son propre berceau de la figue : le bassin de Solliès, dans la vallée du Gapeau (Var), donne 75% de la production nationale, avec une variété dominante, la Bourjassotte noire. Ce terroir réunit en un microclimat unique des conditions idéales pour le figuier : un ensoleillement et des températures parmi les plus élevées de France, des ressources en eau néanmoins abondantes et des sols composés de limons agrémentés de cailloutis tantôt calcaires, tantôt cristallins, riches et drainants.

La figue chasse la constipation tout en douceur

Qu’elles soient fraîches ou séchées, les figues contiennent un part intéressante de fibres alimentaires, si essentielles pour l’hygiène du tube digestif. Avec 30% de fibres solubles et 70% de fibres insolubles, la figue dynamise les transits paresseux, au même titre que le pruneau par exemple, mais de façon plus douce, disons moins… pressée, si vous voyez ce que je veux dire. Une portion de 100 g, qui équivaut grosso modo à deux figues, apporte 10 g de fibres.

La figue renferme un autre facteur très actif dans la lutte contre la constipation : le magnésium. Avec une contribution d’une soixantaine de mg pour 100 g de fruits, ce sel minéral favorise l’augmentation du volume d’eau dans le tube digestif et stimule le péristaltisme intestinal. La présence des nombreuses graines de couleur ocre qui tapissent la pulpe de la figue achève d’en faire l’amie du transit, grâce à leur action de ballast et de balayage des parois du tube digestif.

Utile aux sportifs autant qu’aux intellectuels…

On retrouve couramment la figue au menu des sportifs. Soit elle entre dans la composition de leur barre énergétique préférée, soit ils la consomment, le plus souvent séchée, pendant l’effort, ce qui se révèle tout à fait judicieux compte tenu de sa teneur en sucre, conjuguée à sa générosité en vitamines, minéraux, oligo-éléments et antioxydants. Platon lui-même en raffolait et voyait dans la figue le fruit parfait des athlètes de l’Antiquité.

Platon considérait aussi la figue comme la meilleure amie des philosophes, parce qu’elles « renforcerait l’intelligence ». Il était rejoint sur ce point par un autre philosophe contemporain, Dioscoride, qui les appréciaient tout autant et les conseillaient, en association avec les noix, pour se protéger de la sénilité liée au vieillissement et de certains types d’empoisonnement. Cette aptitude est probablement liée à sa concentration élevée en antioxydants de type flavonoïdes et caroténoïdes, qu’on retrouve principalement dans la peau de la figue. Ceux-ci sont mieux absorbés accompagnés d’une petite quantité de lipides, d’où l’intérêt des noix !

Remède de grand-mère

La figue a récemment été incriminée dans certains cas d’allergie orale, induite par des peptides qui ressemblent beaucoup à ceux du pollen de bouleau. Les personnes sensibles développent des inflammations et des démangeaisons dans la bouche, sur les lèvres et dans la gorge. Le risque est considérablement moindre avec la forme séchée.

Pourtant, la chair de la figue est connue depuis longtemps pour être globalement anti-inflammatoire. En décoction ou même en cataplasme, elle calme les irritations cutanées, mais aussi les gingivites et autres inflammations de la bouche. La pharmacopée ancienne attribue aussi à la figue (de préférence sous forme de sirop) des vertus pectorales contre la toux, les rhumes, les maux de gorge et les affections des poumons en général telles que l’asthme ou la bronchite chronique.

Si vous avez un figuier dans votre jardin, souvenez-vous en cas de besoin que le suc laiteux qu’il sécrète contient une enzyme puissante contre les cors et les verrues. Il suffit de couper une feuille à la base de sa tige et d’appliquer le précieux latex deux fois par jour sur le cor ou la verrue pour précipiter leur disparition.

Dans la mythologie, le figuier occupe une place importante dans les cultes de la fécondité. Considéré comme le fruit des femmes, la figue est un remède naturel qui mérite d’être considéré devant les troubles féminins comme la dysménorrhée (les douleurs liées aux règles), l’aménorrhée (l’absence de règles) ou l’anovulation (aucun ovocyte n’est libéré par les ovaires). Sa consommation régulerait l’activité ovarienne, et à l’approche de l’accouchement, faciliterait la dilatation du col de l’utérus.

En gemmothérapie aussi…

Le bourgeon du figuier est un remède souverain sur le plan psychosomatique : il agit en profondeur sur le système endocrinien et rééquilibre le système neurovégétatif. Voici quelques-unes de ses propriétés les plus importantes :

  • Sur la sphère stomacale : le macérat de bourgeon de figuier draine l’estomac et le duodénum, les débarrassant des ulcères, des dyspepsies, des reflux gastriques et de l’aérophagie. Il facilite la régénération des muqueuses.
  • Sur la sphère intestinale : le macérat de bourgeon de figuier est utile dans les cas de colites, y compris les recto-colites ulcéreuses et la maladie de Crohn. Il freine les tendances boulimiques et régule l’appétit, qu’il soit trop fort ou trop faible.
  • Sur la sphère nerveuse : c’est un anxiolytique naturel de premier ordre devant les angoisses, le nervosisme et le stress. Il calme souvent les crises d’épilepsies, de spasmophilie, de migraines et de palpitations/tachycardies. Il facilite l’endormissement.
  • Sur le plan psychique : le bourgeon de figuier est utile dans tous les phénomènes de somatisation. Il agit sur la dépression, la neurasthénie, les névroses, les obsessions, les peurs inconscientes, le trac et quelquefois l’anorexie, voire la sclérose en plaques.
  • Au niveau circulatoire : le bourgeon de figuier facilite la résorption d’hématomes, en particulier les intracrâniens, même anciens. Il calme les dérèglements du rythme cardiaque, limite l’athérosclérose et les accidents thrombotiques.
  • Au niveau articulaire : le bourgeon de figuier peut soulager certaines formes d’arthrite ainsi que la névralgie du nerf sciatique. Il peut être d’un certain secours également contre les douleurs cervicales.
  • Sur le plan uro-génital : il constitue un remède à l’absence de règles, ainsi qu’aux troubles de la production de spermatozoïdes. Il est indiqué pour traiter les cas de stérilité, tant chez l’homme que chez la femme.
  • (Posté dans :
3 novembre 2017

La SEP et la Docteure KOUSMINE

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L'alimentation selon Dr KOUSMINE :


Je découvre Catherine Kousmine (médecin Suisse) qui pense que l'alimentation est essentielle dans la guérison d'une maladie, et même qu'elle peut éviter le développement de celle-ci.


« Il est curieux de constater que le monde médical occidental s’est vu confronté aux cours des derniers siècles à des maladies bien variées dans leurs formes et leurs aspects, mais ayant toutes en commun un rapport direct avec une baisse générale et progressive de l’immunité de l’homme.L’évolution des maladies due aux parasites et aux bacilles (syphilis, lèpre et tuberculose principalement), puis celle des maladies causées par des bactéries (pneumonie, infections diverses…) a été considérablement influencée par la découverte des antibiotiques. »


Ensuite, comme une conséquence de l’évolution de la civilisation, le cancer et les maladies psychiques se sont plus largement développés. Ces deux maladies diffèrent des précédentes dans le sens où elles ne sont pas contagieuses, et il a fallu mettre au point pour répondre à leur développement des méthodes thérapeutiques plus agressives (chimiothérapie anti-tumorale, radiothérapie pour la première, neuroleptiques et psychotropes pour les secondes).

En cette fin de siècle apparaissent de nouvelles maladies liées aux virus et, se développant parallèlement, des maladies dites « de système » : les maladies auto-immunes. Les unes et les autres sont vraisemblablement liées. Cet état de fait est le reflet d’une baisse générale de l’immunité des races civilisées. Si les thérapeutiques ont été très efficaces, et presque radicales pour les maladies infectieuses, elles le sont beaucoup moins pour le cancer et les maladies psychiques, ne pouvant être que palliatives à défaut de curatives. Et les remèdes font presque complètement défaut dans le troisième cas.

Tout se passe comme si les traitements proposés actuellement étaient insuffisants, incomplets ! Il semble que l’on doive en plus faire appel aux propres forces de guérison de l’organisme, par l’intermédiaire de traitements dits « immuno-modulants », qui stimuleront ces forces. Mais pour ce faire, il est nécessaire que l’organisme puisse trouver en lui la capacité de répondre aux sollicitations immunitaires des traitements. (On ne fait pas avancer une voiture qui n’a plus d’essence, même si on appuie à fond sur l’accélérateur… !) Or l’organisme de la plupart d’entre nous s’avère incapable de répondre d’emblée correctement à une quelconque stimulation faisant appel à ces forces.

Envisager uniquement la maladie en tant que telle sans prendre en compte l’organisme lui-même dans sa globalité, pour l’aider àretrouver la force de lutter contre la maladie, est souvent peu efficace lorsqu’on aborde le traitement des pathologies graves et chroniques.


Un traitement expérimenté depuis cinquante ans


Il se trouve que depuis 50 ans, un médecin applique à ses patients un traitement de base qui vise à redonner à l’organisme ses propres forces de guérison. Ce médecin est une femme qui s’est distinguée très tôt de ses confrères par l’approche globale des traitements qu’elle préconise à ses patients. Le Dr Catherine KOUSMINE a compris qu’il ne pouvait y avoir de résultats réels et durables dans le traitement des maladies de notre époque sans une modification radicale de notre alimentation. Il s’agit en fait d’un retour à l’alimentation saine que nous avons perdue.
Mais si le simple changement d’alimentation permet d’améliorer des troubles fonctionnels peu ancrés dans l’organisme, il ne suffit plus lorsqu’on s’adresse à des maladies graves, évoluant depuis des années.

Il faut alors lui associer une série de moyens qui complètent la première démarche. Ces moyens sont simples et logiques et se montrent efficaces à la pratique. L’ensemble constitue ce qu’on appelle les quatre piliers du traitement du Dr KOUSMINE, ouvrant la voie au cinquième qui est l’immuno-modulation, mais qui ne peut intervenir qu’après plusieurs mois de préparation.

Quels sont-ils ?


Beaucoup de maladies de notre époque voient leur accroissement constant en partie à cause des modifications qui sont intervenues dans notre alimentation.

Certains aliments indispensables au maintien de notre bonne santé ont peu à peu disparu de notre table : céréales complètes, huiles pressées à froid et riches en acides gras insaturés. Il s’est ainsi créé des carences chroniques au niveau de certaines vitamines (vitamines du groupe B, vitamines F) et en oligo-éléments.–

D’autre part, des aliments qu’il n’est indispensable de consommer dans de telles quantités ont vu leur consommation se multiplier : protéines animales, sucre, graisses animales responsables de surcharges et également de carences !On sait qu’une alimentation trop riche en protéines et en graisses est responsable de stéatorrhée provoquant à long terme une fuite de vitamine B12 et de calcium.


 Une complémentation en nutriments

La première étape consistait à faire preuve de discernement au niveau de l’alimentation afin de la ré-équilibrer. Mais une alimentation erronée depuis des années a provoqué dans l’organisme des manques importants nécessitant l’apport supplémentaire de diverses vitamines et oligo-éléments.

De plus la maladie pousse l’organisme à un besoin plus important de ces éléments pour lutter contre elle. Il faut donc lui apporter un complément de vitamines et d’oligo-éléments qu’une alimentation seule, même assainie, ne peut plus fournir en quantité appropriée.

Conscience et responsabilité

Il est illusoire de vouloir changer le monde et les autres. Comprendre qu’il faut d’abord se changer est faire preuve de sagesse. Or commencer à mettre de la conscience dans son alimentation est le début d’un changement. C’est se responsabiliser au niveau de sa santé.
Conscience et responsabilité doivent devenir les deux mots d’ordre de notre époque en ce qui concerne notre santé. Cette responsabilité d’abord individuelle par une alimentation saine, une vie saine, la prise de vitamines et d’oligo-éléments aux changements de saisons pour faire contre-poids aux pressions de la vie moderne (stress, pollutions diverses, alimentation non biologique…) deviendra familiale.

Enseigner une alimentation saine à ses enfants, qui préservera leur santé dans le présent et l’avenir, c’est mettre de la conscience dans son sentiment. Enfin seulement cette responsabilité pourra être sociale, collective, permettant de corriger certains agresseurs de notre immunité : polluants, herbicides, colorants, conservateurs, toxiques divers.
Il a fallu que la couche d’ozone qui protège la terre soit sérieusement mise en danger par les aérosols divers pour que des mesures soient prises au niveau collectif, en interdisant les dits produits.
Or nous en sommes là au niveau de notre santé : de nouvelles maladies arrivent, les maladies favorisées par un affaiblissement de notre immunité dont une des principales causes est notre comportement général, et dans notre comportement alimentaire en particulier. Mais l’individu n’est concerné que lorsqu'un cas de maladie grave touche l’un de ses proches, avec lequel il est affectivement lié… c’est ainsi !

Le message du Dr KOUSMINE est donc d’abord pour le médecin. Il lui est possible de faire du système immunitaire un allié dans le processus curatif plutôt que son ennemi, et d’utiliser l’alimentation comme une arme thérapeutique efficace. Il n’en tient qu’à lui. Cela sera vraisemblablement une évidence dans quelques années. Alors KOUSMINE est venue trop tôt ? Non, mais comme c’est souvent le cas pour ceux qui portent une nouvelle : ils sont peu compris et d’abord combattus
(Extrait de : La Méthode KOUSMINE – Editions Jouvence)

Le rôle primordiale des intestins pour être en santé

 L’hygiène intestinale


Cette alimentation trop riche en sucre et en protéines a modifié la flore normale de l’intestin et a favorisé le développement d’une flore de putréfaction pathogène, agressive pour l’organisme par les toxines qu’elle contient. Cet état a des répercussions sur l’état général et aggrave les maladies de système en favorisant l’emballement du système immunitaire.
Ainsi, chez un sujet malade, la simple correction de l’alimentation ne suffit plus et il faut avoir recours à des lavements rectaux, geste simple et facile qui se montre très efficace. Ce lavement sera suivi d’une instillation de 60 ml d’huile vierge riche en vitamines F.

(selon docteur Kousmine),

Conséquences du déséquilibre de l’écosystème intestinal :
1 – Conséquences de la dysbiose


La dysbiose est une vraie maladie de l’écosystème intestinal : divers micro-organismes prolifèrent et acquièrent une virulence qui perturbe la santé. Ce dysmicrobisme peut entraîner un développement excessif de bactéries nuisibles ou de levures (candida).
Elle est à l’origine de troubles digestifs :
•syndrome du colon irritable, ballonnements, rots, constipation, diarrhée, spasmes, colites, mauvaise haleine (expiration des gaz intestinaux volatils),
•candidose digestive, vaginale
Elle entraîne une diminution de la synthèse de vitamines du groupe B, de vitamine K, d’enzymes digestives. Le rôle de la flore sur l’immunité fait que son altération compromet nos défenses générales et favorise certaines allergies.

2 – Conséquences de l’hyperperméabilité intestinale :


Un grand nombre de réactions allergiques et/ou inflammatoires :
- Allergies et Intolérances
- la première conséquence est l’allergie alimentaire (présence d’IgE spécifiques). Les allergies correspondent à des réactions exacerbées de défense de l’organisme contre des substances habituellement bien tolérées. S’il y a perméabilité intestinale, ces substances vont franchir la membrane et se comporter comme des agresseurs, entraînant :
- dermatite atopique, eczéma,- urticaire,- asthme,- rhinite,- conjonctivite.
Aliments le plus souvent incriminés : lait de vache, oeuf, poissons, arachide, noix, céréales, fruits (fraise, melon, kiwi…), légumes…
Intolérances alimentaires : elles diffèrent des allergies par l’intervention des Immunoglobulines G (IgG). Elles se manifestent au niveau des muqueuses et entraînent des signes généraux. Les aliments incriminés sont ceux que l’on consomme quotidiennement : produits laitiers, céréales à gluten, kiwi, oeufs… Les intolérances sont le reflet d’une insuffisance digestive en enzymes.
- Inflammation
La formation de complexes antigène-anticorps phagocytés entraîne la production de molécules pro-inflammatoires qui en excès se répandent via la voie sanguine dans l’ensemble des tissus des
différents organes. L’inflammation est une réaction physiologique de l’organisme assurant sa protection, celle-ci doit être aiguë, locale et adaptée. A partir du moment où elle devient chronique, générale, inadaptée ou mal contrôlée, elle aboutit à une situation pathologique. On retrouve ainsi toutes les maladies en « ite » : sinusite, rhinite, arthrite, artérite, colite, conjonctivite, cystite, maladies auto-immunes…
- Maladies auto immunes
Sclérose en plaque, thyroïdite d’Hashimoto, Maladie de Basedow, Polyarthrite rhumatoïde, Maladie de Crohn, Rectocolite hémorragique, Lupus érythémateux, Diabète insulino-dépendant de type 1, syndrome de Goujerot-Sjögren, périartérite noueuse, maladie de Behçet, sclérodermie, spondylarthrite ankylosante, maladie de Still, myasthénie…
Elles proviennent d’une réaction immunitaire contre une ou plusieurs molécules constituant du soi (organe ou tissu) considérée comme un ennemi (antigène), entraînant une production d’anticorps contre cette molécule-antigène. Les récepteurs présents à la surface des cellules immunitaires, ne reconnaissent pas ou reconnaissent mal ces molécules-antigènes et entrent « en guerre », entraînant à terme une destruction plus ou moins importante de nos propres tissus.
- Fatigue par carence en micronutriments
Les fonctions d’absorption perturbées entraînent une mauvaise assimilation des micronutriments nécessaires au bon fonctionnement de l’organisme (vitamines, minéraux, fer, calcium, acides gras essentiels, etc.…). Cette mauvaise assimilation aboutit à des états de fatigue pouvant aller jusqu’à l’anémie – en fait les outils de notre organisme (hormones, enzymes…) manqueront de matériaux de base pour travailler.
Il ne suffit donc pas de se supplémenter en vitamines et minéraux, il convient de s’intéresser d’abord et avant tout à l’intégrité de sa muqueuse intestinale pour une assimilation optimale des micronutriments. Le rôle de l’intestin dans les pathologies auto-immunes s’affirme tous les jours, et les maladies auto-immunes progressent toujours dans notre société.

3 – Surcharge hépatique

La dysbiose et la perméabilité intestinale produisent un excès de toxines, qui sont récupérées par le foie. Ce surcroît de travail ralentit le métabolisme hépatique et donc diminue les sécrétions biliaires, la production d’enzymes, et par voie de conséquence, la digestion est moins efficace.
Le foie subissant un surcroît de travail chronique, épuisé, il laisse passer progressivement un grand nombre de déchets métaboliques dans le sang. C’est un « sang pollué » qui va nourrir nos différents tissus et organes. Cette énergie déployée pour la détoxination influence le bon fonctionnement des cellules (réparations, synthèse, régénérations), et induit la production de radicaux libres.
Les troubles de la détoxination se manifestent par :
•des nausées, des céphalées,
•des myalgies (douleurs musculaires),
•une intolérance inhabituelle à l’alcool ou au café,
•une digestion difficile,
•une sensibilité anormale aux parfums ou odeurs.

Face à cette intrusion toxinique, l’organisme va tenter d’éliminer ces substances nocives par d’autres voies d’élimination naturelles, les émonctoires : peau, poumons, reins, intestin. Quand la capacité de la voie d’élimination est dépassée, on assiste au dépôt de ces substances dans les tissus (muscles, articulations, cerveau, vaisseaux…). C’est la théorie « d’encrassage ou intoxination des tissus » défendue par le Docteur Jean Seignalet. Cela entraîne des troubles fonctionnels digestifs, mais aussi des troubles extradigestifs :
* Douleurs ostéo-articulaires, musculaires, tendineuses,
* Infections à répétition : cystites, infections ORL, pneumopathies, viroses,
* Troubles du comportement.
Une perméabilité intestinale altérée entraîne le passage accru de peptides ou de grosses molécules (de type caséine ou gliadine) dérivées de l’alimentation à travers la muqueuse intestinale, et ceci pourrait être impliqué, parmi d’autres facteurs, dans les anomalies du comportement, schizophrénie, autisme, hyperactivité, de même que :
•Troubles de l’humeur : dépression,
•Aphtose,
•Troubles circulatoires,
•Acné,
•Obésité.

On peut donc voir que le leaky gut syndrome (syndrome de l'intestin passoire) est un responsable insoupçonné ou est en relation avec de nombreuses maladies.

IV – Les solutions


1) mastiquer le plus longtemps possible
Par exemple : pensez à un grain de maïs, s’il n’est pas mâché, la cellulose n’est pas éclatée, les nutriments contenus ne sont donc pas disponibles, et le grain de maïs est retrouvé intact dans les selles.
Mangez dans le calme.
2) La correction alimentaire
La rectification alimentaire est primordiale et passe par la consommation d’aliments sains, c’est-à-dire non pollués et de forte densité nutritionnelle .

L'intestin serait-il notre second cerveau?
Les deux organes présentent en tout cas de nombreuses similitudes...
Notre intestin n'est pas un organe comme les autres. Il possède son propre système nerveux, appelé système nerveux entérique ou digestif. Il est responsable de fonctions non soumises au contrôle volontaire: péristaltisme (contractions musculaires qui permettent la progression du bol alimentaire), sécrétions gastriques, vomissements... Le système entérique contient plus de 200
millions de neurones et de nombreux neurotransmetteurs. La sérotonine, par exemple, est un neurotransmetteur présent dans le cerveau (il régule l'humeur) mais aussi dans l'intestin. Le système entérique est connecté au système nerveux central, c'est-à-dire au cerveau, via le nerf vague.
Cerveau et intestin toujours connectés.
Le nerf vague permet à l'intestin et au cerveau de communiquer en permanence, en s'envoyant des informations via les neurotransmetteurs. Cette communication permet notamment de protéger l'organisme contre certains dangers: par exemple, en présence d'un aliment infecté, l'intestin alertera le cerveau via le nerf vague; le cerveau signalera alors à l'intestin d'arrêter le processus de digestion.


Agir sur l'un, est-ce agir sur l'autre?


Les similarités entre l'intestin et le cerveau expliquent pourquoi des médicaments qui agissent au niveau cérébral peuvent aussi avoir des effets sur l'intestin. C'est le cas des antidépresseurs qui, en agissant sur la sérotonine pour améliorer l'humeur, provoquent souvent des troubles digestifs chez les patients soignés pour une dépression. A l'inverse, à petites doses, on sait que les antidépresseurs peuvent améliorer les symptômes intestinaux en cas de syndrome de l'intestin irritable. Ces liens entre cerveau et intestin pourraient aussi expliquer pourquoi on retrouve souvent un profil anxieux chez les patients souffrant d'un syndrome de l'intestin irritable.

L'impact du fonctionnement intestinal sur les neurotransmetteurs, et inversement, offre en effet une explication fonctionnelle (et non psychosomatique) aux liens entre troubles de l'humeur et de la digestion.
(Merci au Dr Ariane Gerkens, gastro-entérologue à l'Hôpital Erasme à Bruxelles.)

 Lutter contre l’acidification anormale de l’organisme


Enfin, le manque chronique de certaines vitamines et de certains oligo-éléments a, à la longue, provoqué une acidification de l’organisme (par blocage des chaînes du catabolisme au niveau de certains acides, ne pouvant aboutir aux produits terminaux par manque de catalyseurs) fragilisant l’organisme et provoquant une fatigue chronique, une plus grande sensibilité aux infections et exacerbant les phénomènes douloureux.
Afin de gagner du temps et d’augmenter l’impact thérapeutique, la prise quotidienne de citrates alcalins sous forme de poudre permet peu à peu de corriger cette acidification tissulaire. (Kousmine)

 

Enlever un seul des 4 piliers, c’est voir la stratégie thérapeutique vouée à l’échec. Les appliquer tous scrupuleusement, c’est augmenter considérablement l’impact de tout traitement associé, c’est raccourcir le temps de la maladie, hâter sa guérison ou sa stabilisation. C’est enfin retrouver un état général et immunitaire qui permet de lutter convenablement contre toute nouvelle agression et d’éviter les rechutes. (Kousmine)

L’approche de la Sclérose en Plaques (SEP) selon l’enseignement du Dr Catherine Kousmine (par le Docteur Alain Bondil)


" C’est la maladie de mon père qui me fit rencontrer Catherine Kousmine. Fin 1978, mon père est opéré d’un cancer bronchique, primitif et sans métastase. Aucun traitement complémentaire ne lui ayant été prescrit par les spécialistes, on applique les règles alimentaires du Dr Kousmine et des vitamines. Il vivra encore douze ans… sans récidive ! Au vu du résultat, dès 1982, je décide d’aller chez Catherine Kousmine, en Suisse, pour me former à sa « méthode » de soins. Par la suite elle recevra, ainsi encore quatre-vingt trois élèves.
Santé et immunité
La santé est liée à un (fragile) équilibre entre immunité et environnement. En effet si l’immunité est correcte, la maladie peut être évitée. Or c’est au niveau de notre intestin que notre système immunitaire est le plus vulnérable car c’est là que notre environnement est pratiquement au contact de notre sang. En effet
1.la membrane intestinale (43 m² mise à plat) a une épaisseur de seulement 25 millième de millimètre et,
2.elle doit contenir la flore intestinale (cent mille milliards de germes) mais aussi certains éléments indispensables accompagnant le bol alimentaire.
Catherine Kousmine en déduit que la maladie est la conséquence d’une trop grande perméabilité de la membrane de l’intestin qui, associée à un déséquilibre de sa flore bactérienne, laisse pénétrer des éléments indésirables dans le sang. Il s’ensuit une surcharge hépatique. Pour lutter contre cet état d’intoxication, le corps sollicite les différents organes ayant des fonctions d’épuration : la peau, l’appareil respiratoire, l’appareil urinaire, l’appareil circulatoire et l’intestin lui-même. Lorsque ces voies d’élimination sont insuffisantes ou déficientes, il faut absolument trouver d’autres possibilités,… des palliatifs en quelque sorte. C’est le plus souvent un mécanisme de « stockage » qui se met alors en place, conduisant aux tumeurs (bénignes d’abord, malignes ensuite) ; aux pathologies
articulaires (rhumatismes, arthrose…) ; aux troubles circulatoires (hémorroïdes, varices, phlébite, hypertension…), etc…
Dans la SEP le principe est le même sauf, qu’ici, on a affaire à un processus de « destruction » de la myéline, la gaine qui entoure et protège les nerfs. Il en résulte des troubles sensitifs et/ou moteurs en fonction de la localisation de ces attaques. Selon les possibilités de cicatrisation, ces troubles peuvent régresser plus ou moins vite ou, parfois, se fixer définitivement.
Lorsque l’on sait que, pour être étanche, la membrane intestinale doit être composée d’acides gras poly-insaturés (provenant d’huiles de première pression à froid, non raffinées) et que la myéline est constituée de ces même acides gras insaturés, on comprend mieux l’intérêt de l’approche du Dr Kousmine dans cette maladie. « La sclérose en plaques est la conséquence d’une intoxication d’origine intestinale due à divers agents bactériens, viraux ou chimiques, si importante qu’elle ne peut plus être neutralisée par les mécanismes de défense normaux, et cela soit de façon intermittente, ce qui explique l’évolution de la maladie par poussées successives, soit d’emblée de façon persistante, d’où l’évolution d’emblée progressive.Le point d’impact des traitements proposés par la médecine officielle se situe au niveau du système nerveux, au point d’arrivée des substances nocives. Ils tendent à diminuer la réaction inflammatoire que ces dernières provoquent et ne peuvent être que palliatifs » !!!
Un traitement de fond
On peut résumer ainsi le mécanisme : pour protéger le système nerveux de tout déficit en acides gras essentiels poly-insaturés, l’organisme va prélever ces acides gras d’abord au niveau de la peau (qui devient sèche et squameuse), puis ensuite de l’intestin. Il en résulte une plus grande fragilisation de la paroi de l’intestin qui facilite les troubles de santé.
Selon ce raisonnement le traitement, « …vise à la suppression d’une part de la formation des substances nocives dans l’intestin, et, d’autre part, de leur pénétration dans l’organisme. Pour ce faire, il est nécessaire, d’abord de tarir le plus rapidement possible la source d’intoxication intestinale, puis de réparer l’intestin. »
Le but recherché est, en fait, d’augmenter les défenses immunitaires du malade et d’apporter des quantités importantes d’acides gras essentiels. Pour cela il convient de1) Soulager le foie avec une alimentation de qualité, une évacuation intestinale quotidienne et des traitements de drainage (homéopathie, phytothérapie, acupuncture…)2) Augmenter l’étanchéité de l’intestin avec des huiles de première pression à froid, consommées crues, qui apporteront les acides gras poly-insaturés, dits « essentiels » car indispensables à l’étanchéité de la paroi intestinale mais aussi, à la fabrication des prostaglandines, hormones cellulaires responsables de nos réactions de défense immunitaire.3) Apporter des vitamines et oligo-éléments en grande quantité pour soutenir l’organisme dans sa lutte contre les agents infectieux.4) Combattre l’excès d’acides (acidose) qui accompagne toute maladie chronique. L’acidose est favorisée notamment par l’alimentation actuelle, riche en aliments raffinés (pain blanc, farine blanche, riz décortiqué, sucre blanc…). C’est pourquoi on conseille une alimentation riche en légumes et fruits frais, céréales complètes… Au besoin on aura recours à des complexes de citrates alcalinisants.
Le seul fait de neutraliser cet état d’acidité permet de diminuer la fatigue, les douleurs et de lutter contre la décalcification !
La SEP, maladie pluri-fractorielle
En plus de l’approche alimentaire il est indispensable de supprimer les autres causes possibles de désordre immunitaire. Plus particulièrement :
•Le stress. Les sujets atteints de SEP présentent un profil psychologique de « grand sensibles », doutant d’eux- mêmes. Toute émotion forte : deuil, accident, licenciement, conflits familiaux, divorce… peut favoriser un déséquilibre de la flore intestinale et, selon le degré d’étanchéité de la membrane de l’intestin, « embrayer » une crise…Aussi, il est important de rendre les malades attentifs à toutes ces situations particulières pour les prévenir. Un travail avec un psychologue est le plus souvent indispensable.
•Le surmenage. Dans un premier temps la fatigue s’installe de façon chronique. Ensuite c’est le refus du corps d’aller plus avant ! Cette situation oblige à reconsidérer les priorités et … à se reposer !
Il est important de rechercher une carence en fer souvent associée à cet état et la corriger rapidement. Pour les femmes attention à traiter préventivement les périodes de règles !
•Les troubles de la colonne vertébrale. Il est indispensable de faire un bilan complet de la colonne en entier et de l’articulé dentaire. Ceci est d’autant plus important que l’on a connaissance d’antécédent d’accident : chute, choc, traumatisme crânien…
•Les « métaux lourds » (arsenic, mercure, aluminium…). Ils sont liés notamment à certaines techniques de soins. Les plus controversées sont : les amalgames dentaires, certains vaccins, les pansements pour l’estomac. Sans oublier la feuille d’aluminium pour emballer les aliments. (A remplacer par le papier sulfurisé).
•Les infections. Aiguës ou, pire chroniques, elles entraînent une baisse d’immunité et peuvent favoriser une poussée. Il est important de ne rien négliger, aucun refroidissement, grippe, angine, otite, sinusite, problème dentaire, cystite… et de traiter dès le début des symptômes.
Prévenir les infections hivernales avec l’homéopathie de préférence.
Cette approche mérite attention non seulement pour améliorer l’avenir des malades mais, aussi, pour limiter l’usage de traitements à la cortisone, à l’interféron… N’oublions pas que, si la santé n’a pas de prix, elle a, hélas, un coût !"
Extrait de la revue KOUSMINE n°5 – Avril 2003

25 octobre 2017

La Naturopathie

-Les 5 fondements de la naturopathie : vitalisme, humorisme, hygiénisme, causalisme et holisme.

 

 

Naturopathie 4 saisons La naturopathie est bien plus qu’une compilation de techniques naturelles (nutrition, plantes et huiles essentielles, hydrologie, massages, techniques réflexe etc.).

Ce qui différencie un naturopathe d’un diététicien, d’un aromathérapeute ou d’un vendeur de compléments alimentaires, c’est d’abord que 

Le naturopathe prend en compte son consultant dans sa globalité : non seulement sa physiologie, mais aussi son énergie, son contexte psycho-affectif, mental et socio-culturel.

De plus, le naturopathe n’a pas une approche anti symptomatique : il ne s’agit pas de s’occuper frontalement de la partie malade, mais plutôt de stimuler les forces vives de la personne, car ce sont elles qui vontrégénérer la partie malade.

D’où la nécessité en naturopathie de s’appuyer sur un Bilan de Vitalité et non sur un diagnostic. Ainsi le naturopathe consacre tout son art à stimuler le pouvoir d’auto-guérison de l’organisme, dans le but de restaurer le terrain et de rétablir l’homéostasie, c’est-à-dire le bon équilibre de tous les paramètres physiologiques, dans une logique aussi bien préventive que curative.

Parce qu’il s’agit de proposer à son consultant non pas des recettes toutes faites, mais la cure la plus adaptée à son cas spécifique, et une stratégie santé personnalisée, le naturopathe replace toujours la problématique exprimée par son consultant dans son contexte de vie général. Il s’intéresse notamment à son terrain biologique et génétique, à ses antécédents personnels et familiaux.

Pour ce faire, la naturopathie puise ses fondements dans les médecines traditionnelles ancestrales et se décline avec :

  • une philosophie : le vitalisme

  • une science : l’humorisme

  • une technique : l’hygiénisme

  • une méthodologie : le causalisme et l’holisme

Le vitalisme

 

Le fondement philosophique de la naturopathie est l’existence dans chaque organisme vivant d’une énergie vitale, siège de la santé et support de tous les mécanismes physiologiques du corps.

 « Chacune des cellules de notre corps est animée par une énergie intelligente et formatrice, nommée « force vitale » (le pneuma de Platon, la natura medicatrix d’hippocrate). Les manifestations de cette force vitale auto-guérisseuse sont nombreuses : croissance, cicatrisation de coupures, recalcification osseuse après fractures, fièvre luttant contre l’infection, diarrhée salvatrice suite à l’absorption de toxines, homéostasie (régulation des paramètres biologiques qui préservent la vie, exemple : le pH sanguin ou la température corporelle) etc…La disparition de cette force vitale entraîne notre mort physique. » Source : B.A.- BA Naturopathie, de Christine & Alain Corvaisier.

La notion d’énergie vitale existe depuis 8 000 ans (Sumer). Mais elle est encore aujourd’hui jugée floue, et beaucoup de scientifiques attendent qu’on la voit, qu’on la mesure, pour pouvoir la valider…

Les apports de la physique quantique ont ouvert la recherche à la subtilité de l’énergie vitale.

Le concept de « champ morphogénétique » a été introduit en 1922 par Alexander Gurwitsch en Russie : il traduit le fait qu’un champ d’énergie précède la matière et lui donne sa forme, comme un moule énergétique. Un des principaux promoteurs actuels de cette théorie est Rupert Sheldrake (né en 1942), para psychologue anglais et spécialiste de biochimie et de chimie cellulaire, qui parle notamment de «causalité formative ».

On retrouve le concept d’énergie vitale dans toutes les grandes traditions de la planète.

Selon les cultures, les époques, les langues, la force vitale a été nommée de façon différente: le «Prâna» en Inde, le «Qi ou Chi» en Chine, le «Ki» au Japon, «Ruach» chez les hébreux…
Cette énergie universelle est à la base de pratiques thérapeutiques et spirituelles ancestrales: elle est le fluide qui circule dans les méridiens d’acupuncture, l’éther qui anime les chakras, le vecteur de la puissance du souffle dans les arts martiaux, etc.

Dans le monde grec antique, le mot «pneuma» (qui a donné pneumatique) signifie «souffle de l’esprit» et correspond à différentes formes de respiration. Il existe ainsi un lien entre l’exercice respiratoire (le souffle de la respiration) et l’exercice spirituel (le grand souffle cosmique).

L’énergie vitale à la lumière des recherches contemporaines

3Au XIXème siècle, les magnétiseurs parlent d’énergie fluidique ou de fluide vital pour expliquer le courant guérisseur qu’ils transmettent par leurs mains.

Le Dr Hippolyte BARADUC (1850-1902) était magnétiseur de campagne et photographe, mais aussi diplômé des MINES. Il a photographié l’énergie de ses mains en les imposant sur des plaques photosensibles. Bibliographie: «La force vitale: notre corps vital fluidique, sa formule biométrique», Ed Tredaniel

 

Photo Kirlian Semyon KIRLIAN (1898 -1978) et Valentina, couple d’ingénieurs russes, ont retrouvé le même phénomène dans les années 1935-50. Leurs travaux de recherche, financés par l’Etat, visaient à améliorer la sélection des graines: l’utilisation de champs électriques à haute fréquence (effet Corona) permettait de visualiser une «aura» rayonnante autour des graines. Ils ont ensuite élargi ces travaux pour photographier les mains, les pieds et ont observé un rayonnement lumineux (émission de photons), en comparant «l’aura» des personnes saines et celles des malades.
De là est né la «photographie Kirlian». Ce procédé, qui porte leur nom depuis 1939, est souvent évoqué comme la matérialisation sur cliché de «l’aura» des êtres vivants (humains, animaux, végétaux), part immatérielle du «corps énergétique».

Les travaux des Kirlian ont influencé de nombreux chercheurs, notamment:

  • en Russie, Victor ADAMENKO, Victor INYOUCHINE qui organisa en 1968 le premier congrès sur la bio-énergie

  • aux USA, Sheila OSTRANDER & Lynn SCHROEDER qui publient en 1970 l’ouvrage « Psychic Discoveries Behind the Iron Curtain »

  • en France avec les travaux de l’ingénieur physicien Hervé Moskovakis, qui permirent une grande avancée technologique avec l’élaboration de l’électrophotographie.

De nos jours, le français Georges HADJO continue de perfectionner la technique de « photo Kirlian », désormais appelée « électrophotonique ». Il est passé aux photos couleurs et son appareil permet d’accéder à des informations de plus en plus subtiles, y compris sur le plan psychologique.

En 1978, au premier symposium sur la bio-énergétique à Paris, il a mis en évidence « l’effet fantôme » : une feuille, amputée d’une partie puis photographiée quelques secondes après avec son procédé, montre sur le cliché un rayonnement intégral, comme si le champ d’énergie rayonné par la feuille sectionnée conservait la mémoire de sa forme initiale.

Photo Hadjo

L’humorisme

L’humorisme est «la science des humeurs». Les humeurs sont les liquides organiques dans notre corps (sang, lymphe, sérum…), qui forment le «milieu intérieur» selon l’expression de Claude Bernard, médecin et physiologiste français (1812-1878).

C’est dans les humeurs que baignent tous les éléments figurés: organes, tissus et cellules.

Autre définition: «Aucune de nos cellules n’est réellement séparée d’une autre. Le corps physique forme un tout indissociable. Constitué de plus de 60% d’eau, il ressemble à une gigantesque baignoire remplie de sang, de lymphe et de liquide interstitiel. Cet ensemble est souvent nommé «terrain humoral». Dans ce milieu transitent des éléments qui entrent et d’autres qui sortent, après avoir été transformés (ex: la nourriture absorbée est transformée en bol alimentaire, dont le corps va extraire les éléments nutritifset rejeter les déchets inutiles). Une mauvaise alimentation, la sédentarité et la pollution nuisent à la qualité de notre «terrain humoral». Ces liquides intérieurs si sensibles à notre mode de vie sont appelés «humeurs» Source: B.A.- BA Naturopathie, de Christine & Alain Corvaisier.

Chez un adulte en bonne santé, les liquides représentent 71 % de son poids.

Les humeurs se répartissent en:

  • sang: 5,5 litres) 4

  • lymphe canalisée (qui circule): 4-5 litres

  • lymphe intersticielle: 5-6 litres

  • cytoplasme = liquide intracellulaire: 28 litres

Selon Hippocrate (- 460 à – 377 av. JC), il y a 4 humeurs fondamentales.

Hippocrate estimait que les gens avaient tendance à développer les pathologies de leur humeur dominante. C’est le début du «Bilan de santé» : connaissant les prédispositions liées à la constitution de la personne, on veillera à rééquilibrer prioritairement les fonctions et organes cibles.

 

 

 

5

 

 

 

Les 3 perturbations humorales essentielles :

 

Les surcharges :

  • Toxiques exogènes (pesticides, métaux lourds, médicaments, pollutions chimiques…)

  • Toxines endogènes (cholestérol, diabète, urée, acide lactique …)

  • Radicaux libres (tout ce qui nous résulte du stress oxydant et produit des molécules de vieillissement)

Les carences :

  • En protéines, en lipides de qualité (les carences glucidiques sont rares de nos jours…) 6

  • En vitamines, oligo-éléments, minéraux, enzymes…

 

Trouble de la fluidité, de la circulation

  • Les clés pour y remédier: l’exercice physique, la respiration, les massages…

     

 

L’hygiénisme

Le terme vient de Hygieia, déesse grecque de la santé, fille d’Asclépios (Dieu de la médecine). Ainsi à l’origine, l’hygiène c’est la santé.

On peut définir l’hygiénisme comme étant un ensemble de principes menant à une meilleure qualité de vie, sources de santé et de bien-être.

Le courant hygiéniste européen, plus souple que son homologue américain, se développe à partir de 1930, avec des grandes figures de l’hygiène vitale naturopathiques telles que Sebastian Kneippre le symptôme), des facteurs déclenchants de la maladie.

(utilisation de l’hydrothérapie froide combinée aux plantes), Paul Carton (a traduit et vulgarisé l’œuvre d’Hippocrate), Pierre-Valentin Marchesseau (le père de la naturopathie française moderne).

L’hygiénisme européen met l’accent sur 3 pratiques de santé fondamentales, qui constituent les 3 techniques majeures de la naturopathie moderne et que tout bon naturopathe se doit d’optimiser en priorité:

  • L’hygiène alimentaire: quoi manger, cures, diètes… 7

  • L’hygiène neuro-psychique: être bien dans sa tête et dans son cœur…

  • L’hygiène corporelle: activité physique, exercices respiratoires, bouger, éliminer…

Le contact avec les éléments naturels (la terre, l’eau, l’air, la lumière, les animaux, les arbres etc.) est également considéré comme indispensable au maintien d’une bonne santé et des échanges sains avec son environnement.

Le causalisme

Le causalisme est la méthodologie de la naturopathie, la recherche de la cause première, de la cause profonde du problème (ce qu’il y a derrière)

  • «Citons Hippocrate :Si tu veux être un bon médecin, cherche la cause première et traite-la.

  • Si tu veux être un meilleur médecin, cherche la cause de la cause et traite-la.

  • Si tu veux être un authentique thérapeute, cherche la cause de la cause de la cause et traite-la».

 Cela impliquait pour lui 3 niveaux de recherche causale :

  • La cause première est humorale:

    Elle implique de faire un régime, un drainage des humeurs.

    La cause de la cause est d’ordre psycho-somatique:

    Est liée aux relations humaines, d’où recherche de l’expression des non-dits, résolution des conflits, réconciliations (familiaux ou professionnels).

    La cause de la cause de la cause est spirituelle: 8 Il s’agit de rechercher pourquoi le malade a perdu le sens de sa vie. C’est un véritable travail d’investigation sur les différents plans de l’être, faisant la lumière sur les multiples chaînes causales ayant conduit à la maladie.

      • L'HOLISME:

L’holisme est l’approche de l’être humain dans

sa globalité. Le terme vient du grec «holos» qui signifie «tout», «entier». Un thérapeute holistique considère son consultant non seulement sur le plan physique et de ses mécanismes physiologiques, mais prend également en compte sa vitalité (énergie vitale), ses émotions, ses échanges avec son entourage et son environnement, ses pensées qui peuvent être dévalorisantes, limitantes, sclérosantes…

Autre définition: «Notre être n’est pas seulement composé d’un corps physique. Comme chacun peut le constater, nous sommes aussi constitués d’énergie, d’instinct, d’émotion, de pensées, de spiritualité. Notre corps physique est seulement l’aspect le plus facilement perceptible par nos sens. Les différents plans de notre être sont étroitement reliés les uns aux autres. Tout blocage ou toute entrave à la libre circulation de la vie entre eux a forcément des répercussions sur notre santé.» Source: B.A.- BA Naturopathie, de Christine & Alain Corvaisier.9

Dans cette globalité des niveaux de l’être, où se situe la cause première de la pathologie? Se situe t-elle sur le plan humoral, ou bien est-elle d’ordre génétique? Ou bien est-elle à rechercher sur les plans énergétique, psychologique, spirituel, environnemental, socio-culturel?

C’est tout le but de l’anamnèse (cet entretien approfondi que mène le naturopathe auprès de son consultant) que de découvrir la cause première de la problématique dans une approche nécessairement holistique.

19 octobre 2017

SEP et NATUROPATHIE suite

-Quels sont les traitements

 

 

médicamenteux ?

 

Après lecture de mon «coffret» je retourne voir mon neurologue bien décidée à prendre les

devants sur une éventuelle évolution de la maladie.

 

 

1Celui-ci me propose un traitement de fond appelé «interférons» qui possède des

 

propriétés anti-inflammatoires et antivirales.

 

Ce traitement est injecté par voie sous cutanée ou en intramusculaire selon les produits .

 

Les effets indésirables sont nombreux et différents selon les patients:

-Syndrome pseudo-grippal après injection

-Réaction cutanée au niveau du site d'injection

 

Ces symptômes peuvent être atténués par la prise de médicaments appropriés.

 

 

 

 

 

 

 

Il existe aujourd'hui de nombreux autres traitements sous formes diverses:

 

Les traitements

  • directement lors d'une poussée. Dans ce cas, il s'agit généralement de bolus de corticoïdes. Ce traitement médicamenteux a pour but de diminuer l'intensité et la durée des symptômes en réduisant la durée de la réaction inflammatoire. 

  • pour atténuer les symptômes associés à la maladie (douleur, raideur, fatigue, dépression, troubles urinaires ou sexuels, faiblesse musculaire, troubles cognitifs...). Ces traitements ont pour objectif de réduire la gêne quotidienne et ainsi d'améliorer la qualité de vie des personnes atteintes de SEP. La prise en charge des symptômes peut être médicamenteuse ou para-clinique (kinésithérapie, orthophonie, psychothérapie, ...).

  • sur l'évolution de la maladie en diminuant la fréquence des poussées et en retardant la progression du handicap. Ces traitements médicamenteux sont pris dès le début de la maladie et sur une période de plusieurs années. Ce sont les traitements de fond. Ils sont principalement destinés aux formes rémittentes ou secondairement progressives avec poussées surajoutées. Ils agissent sur le système immunitaire pour limiter l'inflammation. Ils sont soit sous forme injectable soit sous forme de comprimés.

Les traitements injectables dans la SEP sont de 2 types :

Ceux donnés en 1ère intention, c'est à dire chez les patients débutant une sclérose en plaques ou ayant eu une première atteinte inflammatoire du système nerveux central. Il s'agit des interférons Béta (Avonex®, Bétaféron®, Rebif® et Extavia®) et l'acétate de glatiramère (Copaxone®). Ils permettent une réduction de la 3fréquence des poussées d'environ 30%, une réduction de l'activité IRM et pour certains, un ralentissement de la progression du handicap. La tolérance aux interférons est bonne avec parfois des signes pseudo-grippaux après les injections (fièvre, frissons, courbatures, céphalées...) lors des premières semaines. L'injection est soit intramusculaire soit sous cutanée, la fréquence est variable (quotidienne à 1 fois/semaine). L'acétate de glatiramère s'injecte quotidiennement en sous cutanée. Sa tolérance est bonne avec parfois une irritation au point d'injection et très rarement une sensation de malaise de quelques secondes immédiatement après une injection.

  1. ceux réservés aux formes très inflammatoires (agressives) de la sclérose en plaques ou pour les personnes chez lesquelles les interférons se sont avérés sans efficacité car ils ont des effets secondaires importants (atteinte de la fertilité, baisse des globules blancs, cancer...) . Il s'agit du Tysabri® (Natalizumab) et de Elsep® (Mitoxantrone).

Le Tysabri® a une réelle efficacité sur la réduction du taux annuel de poussée, l'évolution du handicap, une réduction significative du nombre de lésions visibles à l'IRM et un impact bénéfique sur la qualité de vie des patients. Il est administré en perfusion mensuelle uniquement en milieu hospitalier. Le principal effet secondaire est le risque de leuco-encéphalopathie multi focale progressive (LEMP - démyélinisation du système nerveux provoquée par la réactivation du virus JC).

Elsep® entraîne une réduction de 70% de l'activité clinique (fréquence des poussées, progression du handicap) et une diminution de 80% de l'activité IRM (taux annuel de nouvelles lésions repérées après injection de produit de contraste). Elle est administrée par perfusion intraveineuse de façon mensuelle pendant 6 mois en milieu hospitalier. Le principal effet secondaire est un dysfonctionnement cardiaque.4

Les traitements de la SEP par voie orale sont au nombre de 3 :

  1. Tectidéra® (diméthyle fumarate). Il est proposé en début de maladie et est plutôt bien toléré, avec quelques troubles gastro-intestinaux (nausées et ballonnements) et des bouffées de chaleur s’atténuant avec le temps. Il entraîne une réduction de la fréquence des poussées de 53%, une diminution du risque de progression du handicap et une réduction du nombre de nouvelles lésions actives visibles à l’IRM. 

  2. Aubagio® (tériflunomide). Il diminue la fréquence des poussées, le risque de progression du handicap, l'apparition de nouvelles lésions et ralentit l'atrophie du cerveau. Les effets indésirables sont des troubles digestifs (diarrhées), une augmentation des enzymes hépatiques, une diminution de la densité des cheveux (épaisseur et taille du cheveu amincies). Il peut être donné dès le début de la maladie.

  3. Gylénia® (Fingolimod). Ce traitement est réservé aux formes agressives de la maladie. Il présente des effets indésirables graves en particulier sur le plan cardiaque.

 

 

 

 

 

 

Mon expérience personnelle :

 

Je prends les interférons en injections sous-cutanées tous les 2 jours, mon corps s'affaiblit,

j'ai un état grippal sévère après chaque injections, je suis épuisée dès le réveil, je ne me

sens plus maître de mon corps.

 

Les effets secondaires influent sur mon caractère et sur ma vie sociale (moins efficace au

travail, plus irritable...).

Je décide donc après 1 an de traitement de tout arrêter, on me propose d'autres

traitements que je refuse et contre l'avis de mon neurologue je fais le choix de me «laisser

porter» sans savoir quoi changer dans (mon hygiène de) ma vie pour aller mieux….

 

Je me pose donc des questions:

L'alimentation qui est censée nous redonner des nutriments, les forces nécessaires pour

garder notre corps en santé est-elle la source de nos maux?

On ne m'a jamais demandé ce que je mangeais et je ne me suis moi même jamais

demandé si cela me convenait.

 

J'ai grandit avec en tête qu'il est important de «bien manger» (sous entendu en grande

quantité) pour bien grandir, qu'il faut toujours finir son assiette et ne jamais sauter de

repas (c'est à dire 4 par jour…..bah oui on va quand même pas sauter le goûter!!!!).

Je décide donc de me pauser et d'écouter mon corps, avant et après, chaque repas.

Je constate que je mange parce que «c'est l'heure» et non parce que j'ai faim.

Je constate aussi qu'après mes repas j'ai mal au ventre, je suis ballonnée et que je suis

fatiguée durant la digestion.

Cela me fait un électrochoc, je mange sans même regarder ni la qualité ni la quantité de

ce que j'ingère.

La digestion me fatigue et me prend plus d'énergie que ce que le repas ne m'apporte.

Il va donc me falloir revoir mon alimentation et mon rapport à la nourriture. Cela ne sera

pas simple puisqu'il y a derrière le repas toute une symbolique familiale et toute une

éducation.

 

 

 

 

III.Peut-on se soigner autrement?

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La naturopathie m'ouvre le champs des possibles :

 

Mon travail devient trop pénible pour mon corps je décide donc d'y mettre un terme et de

me recentrer sur moi, sur ma vie.

Je découvre par le biais de rencontres qu'il existe une médecine holistique qui s’appelle : la

naturopathie.

Ce qui m'interpelle c'est qu'en naturopathie on travaille sur l'humain dans sa globalité!

Cela me parle car lorsque l'on est atteint d'une maladie les thérapeutes ne voient souvent

que cette pathologie et non «l'Etre»… Vous êtes un malade…. La maladie vous représente…

 

Ce qui n'est pas le cas en naturopathie «vous êtes une personne avec son histoire, ses

croyances, son hygiène de vie, ses pathologies….»

Enfin je suis en phase avec une façon de penser je me lance donc dans l’apprentissage de

cette médecine.

 

 

 

 

IV.Qu'est-ce que la naturopathie?

 

 

Selon l'Organisation Mondiale de la Santé:
«la Naturopathie est un ensemble de méthodes de soins visant à renforcer les défenses de l'organisme par des moyens considérés comme naturels et biologiques».

Selon le Larousse Médical (édition 2007) :
«la Naturopathie est un ensemble de pratiques visant à aider l’organisme à guérir de lui-même, par des moyens exclusivement naturels. Elle repose sur une théorie selon laquelle la force vitale de l’organisme permet à celui-ci de défendre et de guérir spontanément. Elle consiste donc à renforcer les réactions de défense de l’organisme par diverses mesures d’hygiène (diététique, jeûne, musculation, relaxation, massages, thermalisme, thalassothérapie, etc.) aidées par les seuls agents naturels (plantes, eaux, soleil, air pur, etc.), un traitement médical ne devant intervenir qu’en cas d’urgence.»

Définition de la naturopathie 7L'origine du mot « naturopathie » vient de deux mots anglais "nature" et

"path" qui signifient « le chemin de la Nature » ou la « voie de la Nature ». Cette appellation

de « naturopathy » a été enregistrée pour la première fois aux USA en 1902.Bien des

définitions ont été données, et pour faire simple, la Naturopathie est tout bonnement l’art de

rester en bonne santé, d’être à nouveau acteur et responsable de sa santé et de prendre soin

de soi par des moyens naturels. Cette médecine ancestrale de bon sens propose ainsi un

ensemble de méthodes naturelles de santé pour optimiser son capital vital.

 

Au-delà des définitions qui caractérisent la Naturopathie, il s’agit de retenir que cette pratique est l’une des voies qui mènent à la santé et au mieux-être en complémentarité des autres.

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